Quelques petites explications un peu scientifiques s’imposent, de mon point de vue, c’est en comprenant le fonctionnement de notre organisme que l’on peut venir agir dessus.
Connais-tu le système endocannabinoide ?
Non, alors reste un peu, ça vaut le coup d’oeil ! je te l’assure !
Ce système a été découvert aux alentours de 1990 lorsque des chercheurs essayaient de comprendre l’impact du cannabis.
Celui-ci est garant de l’équilibre du corps, il joue un rôle majeur dans ce que l’on appelle l’homéostasie.
Il est alors impliqué dans de très nombreuses fonctions du corps, ce qui vaut la peine que l’on s’intéresse à lui de plus près !

Image tirée du site « LaNutrition »
Quel est son rôle dans l’apaisement de l’anxiété et du stresse alors ?
Le système endocannabinoide fait parti du système nerveux, il peut venir être altéré lors d’un stress chronique/ d’un traumatisme et perturber ainsi l’axe Hypothalamus-Hypophyse-Surrénalien. Un axe très important dans la régulation hormonale notamment.
Ce qui peut à long terme provoquer une dérégulation émotionnelle, de la peur, des dérèglements hormonaux et d’autres types de troubles.
Et le lien avec le CBD dans tout ça ?
Le corps entier possède des récepteurs endocannabinoides, les principaux sont CB1 et CB2. Ceux-là permettant la régulation de nos réactions psychiques et physiques. Ces récepteurs sont concentrés essentiellement dans les cellules nerveuses du cerveau, dans l’intestin, le système cardiovasculaire mais aussi dans les cellules immunitaires. Et bingo, le CBD permet de réguler ces récepteurs !
L’activation de ces récepteurs permet la libération de neurotransmetteurs, activant les neurones reliés à la dopamine, sérotonine et noradrénaline. Ainsi que la plasticité synaptique.
De nombreuses études notamment sur PUBMED montrent les effets prometteurs du CBD sur les troubles neuropsy notamment dans les cas d’anxiété, de sevrage parfois de psychose…
ar elle agit sur les circuits fronto-striatal qui commandent les fonctions exécutives/ la motivation/ la prise de décision. Ces éléments sont souvent altérés dans les cas de maladie neurologique et psy.
Ce texte est tiré d’une étude scientifique : « Les souris dépourvues de CB1R sont prédisposées à des comportements de type dépressif et présentent des caractéristiques du développement cérébral aberrant, telles que des niveaux diminués de facteurs neurotrophiques, des altérations de l’axe hypothalamo–hypophyse-surrénalien (HPS) et des cytokines pro-inflammatoires. » ( source : Cannabis et neurodéveloppement – PUBMED).
En résumé parce que ce système est bien plus complexe que ces lignes, le CBD agit sur les neurotransmetteurs ( régulation de l’humeur) et sur la plasticité neuronale.
L’action du système endocannabinoide et la présence de récepteurs dans le corps entier font que le CBD peut-être aussi bénéfique pour réguler les douleurs chroniques, l’immunité, les pathologies intestinales.
Une porte s’ouvre… Cependant les études sont encore fraîches et il y a tout de même un manque de recul pour confirmer certaines des hypothèses.
Le THC lui est quand à lui peut venir perturber le système endocannabinoide et la régulation des neurotransmetteurs.
Le corps est une machine bien complexe, la découverte du système endocannabinoide prouve une dois de plus l’interdépendance de l’ensemble des fonctions du corps. Et peut-être une source d’explication aux troubles qui s’accumulent chez un individu…
Le CBD n’est pas indiqué chez la femme enceinte et allaitante, les personnes souffrant d’hypotension, de troubles cardiovasculaire, chez les personnes prenant ce type de médicaments : Anticoagulants, antidépresseur, somnifères, anxiolytique, tyroide, médicaments affectant les enzymes du cytochrome P450 dans le foie …
Sources :